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Affichage des articles du juillet, 2019

1969-2019, les 50 ans du premier pas sur la Lune I La Curiosité est un Vilain Défaut : la Lune et le programme Apollo

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Comme vous le savez, ce dimanche marquait le 50e anniversaire de l'une des plus grandes épopées de l'Histoire humaine : la conquête de la Lune. En effet, c'est ce 21 juillet 1969 que les deux astronautes de la mission Apollo 11, Neil Armstrong et Edwin Aldrin, devinrent les premiers êtres humains à marcher sur notre satellite.  Bien que bref, le programme Apollo aura permis aux américains d'effectuer neuf missions lunaires habitées, dont six réussirent à faire débarquer des astronautes à la surface de l'astre et seuls douze Hommes ont à ce jour réalisé cet exploit, de juillet 1969 à décembre 1972. Depuis plus personne n'est allé sur la Lune pour des raisons que j'ai évoquées dans un précédent article sur les missions annulées.  De 1968 à 1972, neuf missions sont allées jusqu'à la Lune et six d'entre elles parvinrent à s'y poser avec des astronautes. Comme c'est le cinquantenaire de ce qui reste encore aujourd'hui la parenth

C'est Pas Sorcier : l'Histoire de Paris

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Afin de varier les goûts et les plaisirs en gardant de coté pour l'année prochaine le volet de  L'Ombre d'un Doute  sur la question de ce que l'on fête le 14 juillet en France (la prise de la Bastille en 1789 et/ou la Fête de la Fédération en 1790)*, je me disais qu'il serait bon de profiter de notre fête nationale ce week-end pour évoquer plus largement la longue Histoire de notre bonne vieille capitale française que le monde entier nous envie.  Fred, Jamy et la Petite Voix parcourent la grande histoire de la ville lumière ! Et pour le faire de la meilleure des manières possibles, repartons donc de nouveau sur du  C'est Pas Sorcier , l'émission ayant consacré en 1999 non pas un mais deux numéros à l'Histoire de Paris, des origines préhistoriques à la fin du XXe siècle.  Quand arrivèrent les premiers habitants de la capitale ? A quoi ressemblait Paris lorsqu'elle s'appelait Lutèce ? Quelle était la vie des parisiens au Moyen Âge ?

Monsieur Mathis, la réélection d'un maire centenaire (archive INA, 1953)

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Après avoir évoqué il y a quelques temps Jeanne Calment (1875-1997) et Jean Thurel (1699-1807) sur ce blog, je me disais qu'il fallait bien trouver quelque chose qui vérifie l'adage du " jamais deux sans trois " pour terminer ce sujet des gens à la longévité étonnante.  Or, par un heureux hasard, la page Facebook de l'INA m'en donna ce matin l'occasion et partageant une archive des actualités datant de 1953 sur la réélection de monsieur Charles Edmond Mathis dans son village d'Ehuns (en Haute-Saône)... à l'âge de 101 ans. Et ce n'était pas une première pour le brave vieillard puisqu'il était alors le maire de ce petit coin de Franche-Comté depuis déjà plus de 70 ans.  Le député de Haute-Saône Charles Edmond Mathis (1852-1953) au début du XXe siècle. Monsieur Mathis eu un parcours politique fort peu banal. Né le 20 février 1852 dans ce village dont il dirigera pendant si longtemps la vie, il fut d'abord cultivateur dans sa

Concordance des Temps : la nature déchaînée au Moyen Âge

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L'actualité récente regorge de catastrophes naturels : après une vague de chaleur sur la France le mois dernier, ce sont désormais les orages et la grêle qui tombent sur une partie du pays et provoquent un certain nombre de dégâts. De même, l'on reverra probablement assez vite le retour des inondations et des tempêtes qui ne manqueront pas hélas d'engendrer des drames humains. Si tous ces phénomènes météorologiques attisent de nos jours les préoccupations du fait du dérèglement climatique, ils ne sont bien évidemment pas nouveaux et l'on peut se poser dès lors des questions simples : comment les Hommes du passé réagissaient-ils aux catastrophes naturelles ? Comment les gens du Moyen Âge concevaient-ils ces phénomènes qu'ils subissaient ? Quel sens donnaient-ils aux épidémies, inondations et autres tempêtes, et comment se comportaient-ils pour s'en remettre ?  Les réponses à ces interrogations sont intéressantes car elles reflètent une fois de plus les m

1764-2019, les 255 ans de la Bête du Gévaudan

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Il y a tout juste 255 ans, le 1er juillet 1764, était inhumée à Saint-Etienne-de-Lugdarès (dans l'actuelle Ardèche) une jeune paysanne de 14 ans nommée Jeanne Boulet. Si ce nom ne vous dit peut-être rien, elle restera pour l'Histoire à jamais liée à un mystérieux phénomènes qui marqua pour l'éternité cette région. En effet, Jeanne Boulet est la première victime officielle de la Bête du Gévaudan.  A la toute fin du règne de Louis XV, la terreur s’empare de cette lointaine province isolée et pauvre. Les survivants et témoins dressèrent des portraits aux détails variables de l'animal et la Bête devint peu à peu dès son époque un mystère et l'objet de légendes et rumeurs. On dit la Bête invincible, incarnation de la colère de Dieu, on dit qu'elle n'est qu'un gros loup, qu'elle est d'une espèce inconnue. L'Histoire est en marche mais les attaques continuent, désormais relayées par les quelques journaux de l'époque à travers la France et l

La Lune abandonnée : Apollo 18, 19 et 20

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Aujourd'hui, repartons pour la Lune. D ans trois semaines, nous commémorerons les 50 ans du premier pas de l'Homme sur la Lune qui s'est déroulé comme vous le savez le 21 juillet 1969 durant la mission Apollo 11. Après l'extraordinaire promenade de Neil Armstrong et Buzz Aldrin à la surface de l'astre, dix autres hommes firent de même lors de cinq des six missions suivantes (l'incident d'Apollo 13 ayant entraîné l'abandon de la marche sur la Lune), collectant plus de 300 kilogrammes de pierres lunaires, effectuant diverses expériences scientifiques qui aidèrent grandement à modifier en profondeur notre compréhension de la Lune et des origines du Système solaire, et prenant des milliers de photographies de cette épopée qui constitue encore de nos jours en quelque sorte la parenthèse enchantée de l'histoire spatiale. Nous pouvons de plus d 'autant plus reparler de notre bonne vieille compagne de route que l'actualité s'y prête bien puisque