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Affichage des articles du août, 2022

Rétrospective(s) sur la saga des Gendarmes (1964-1982)

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Aujourd'hui, on ressort un vieux classique du cinéma français populaire.  Saga culte.   Il y a quarante ans cette année sortait dans les salles de ciné le dernier film de la saga des Gendarmes , Le Gendarme et les Gendarmettes . Film hautement décrié par les cinéphiles et les critiques et œuvre marquée par le destin, ce sixième Gendarme met fin malgré lui à la série portée par Louis de Funès et Michel Galabru lancée dix-huit ans plus tôt et qui aura durablement marqué le cinéma populaire français (dit "franchouillard").  Les six films en question ont tous été réalisés par le cinéaste Jean Girault (1924-1982).  Le Gendarme de Saint-Tropez (1964) Le Gendarme à New York (1965) Le Gendarme se marie (1968) Le Gendarme en balade (1970) Le Gendarme et les Extraterrestres (1979) Le Gendarme et les Gendarmettes (1982)  A titre purement personnel, même si je sais qu'évidemment ce ne sont pas des chefs-d'œuvre ni même de bons films, j'adore la saga des Gendarmes

Missions Apollo et complot lunaire (ep.3) : le documentaire par qui le scandale est arrivé

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Pour ce troisième épisode (après  celui sur le(s) drapeau(x)  et celui sur l'argument Colomb ) de débunkage des débilités des conspirationnistes qui proclament avec une connerie incommensurable " On a pas marché sur la Lune ", penchons-nous sur un monument télévisuel central de la thèse des dégénérés.  Le livre par qui la merde est arrivé. Vous savez forcément, que vous soyez complotiste ou non, que la grande majorité des éléments de la négation populaire de la véracité des missions Apollo sont apparus très rapidement après la fin de l'épopée lunaire, grâce à un ouvrage publié aux États-Unis en 1974. Le livre en question, intitulé We Never Went to the Moon : America's Thirty Billion Dollars Swindle , émane d'un certain Bill Kaysing et constitua - et constitue encore - la pierre fondatrice de la thèse de la conspiration, développant des "arguments" et des "preuves" que les six atterrissages réussis sur la Lune réalisés entre juillet 1969 et

OSS 117 : la chronologie des aventures d'Hubert Bonisseur de La Bath

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Jamais deux ( ici  et là ) sans trois, dit-on alors voici une petite chronologie des aventures d'Hubert Bonisseur de La Bath.  Bien évidemment, cette liste sera mise à jour lorsque OSS 4 arrivera dans quelques temps (on en a parlé ici ). J'aime les trilogies. Les informations sont soit tirées directement des films soit des déductions par rapport à ceux-ci. Entre 1920 et 1925 (probablement) : naissance d'Hubert. Entre 1940 et 1944 : Armand Lesignac collabore avec les Allemands durant l'Occupation.  1945 : Hubert et Jack Jefferson (alias OSS 283) volent des plans de V2 lors d'une mission en Allemagne. 1952 : Jack Jefferson infiltre le gratin cairote sous la couverture du directeur de la SCEP.  1955 : mission à Rome ; événements du Caire, Nid d'Espions  ; envoi d'Hubert en Iran. 1967 : vacances à Gstaad ; événements de Rio ne Répond Plus  ; envoi d'Hubert en Chine.   1980 : mission à Tanger, où Hubert a une liaison avec une dénommée Soraya ; Hubert est ca

Les morts des moonwalkers du programme Apollo (version 2022)

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Un petit article qui ne sert à rien mais dont j'ai eu l'idée parce que ça n'allait me prendre que cinq minutes à l'écrire. Il y a cinquante ans, douze astronautes américains ont marché sur la Lune. C'était il y a donc longtemps et les hommes qui ont accompli ce qui restera comme le plus exaltant moment de l'Histoire ont vieilli et, hélas mais fort logiquement, nous quittent les uns après les autres. Il y a donc demain 31 ans, le 8 août 1991, disparaissait un premier d'entre eux et en hommage c'est ce qui m'a donné l'idée de faire cet article. Note : l'article sera mis à jour bien évidemment lorsque, hélas, de nouveaux deuils arriveront et comprendra comme d'habitude également les deux marcheurs lunaires malchanceux d'Apollo 13. Cette petite chronologie sera en deux parties, la première resituera les missions d'atterrissages lunaires et la seconde les décès des astronautes ayant foulé le sol sélène :  1969 : réussite des missions A

Missions Apollo et complot lunaire (ep.2) : l'argument Colomb

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Aujourd'hui, débunkons dans la joie et la bonne humeur un autre argument classique des débilos lobotomisés qui clament sur tous les toits qu'on a jamais marché sur la Lune. Colomb joué par Depardieu dans un de mes films préférés. Aujourd'hui, après avoir déjà parlé plusieurs fois du complot lunaire ( ici  et là ) que bien des abrutis croient dur comme fer pour se prétendre plus intelligents que tout le monde en exposant leur QI qui ne comprendrait pas le scénario d'un épisode de Oui-Oui , revenons sur un autre argument récurrent des conspirationnistes, celui que j'aime appeler " l'argument Colomb ".  Alors qu'est-ce que l'" argument Colomb " ? Cela tient en une phrase des complotistes qui, de prime abord, semble être frappée au coin du bon sens pour peu qu'on ait vraiment la cervelle en bouillie :  " Les Américains ne font que six missions sur la Lune ? Ce n'est pas logique, c'est une preuve du complot ! Qui imagine C

NASA : l'après-Apollo (1973-1993)

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Comme le dirait Max Bird, " reprenons depuis le début ".  Après avoir fait marcher douze hommes * sur la Lune en moins de trois ans et demi, l'agence spatiale américaine s'est retrouvée face à une chose bien plus terrible que les difficultés techniques : le retour à la réalité politique. En effet, la NASA elle-même et nombre de passionnés souhaitaient continuer sur la voie ouverte par les missions Apollo, et des stations spatiales, bases lunaires et autres projets avaient été conceptualisés dès la fin des années 1960 pour pérenniser l'élan et se lancer sur l'objectif Mars. Un grand programme d'exploration spatiale était ainsi envisagé pour les années 1970 et 1980 (on en a parlé ici ).  Le vice-président annonce l'Homme sur Mars avant l'an 2000. Il n'en sera hélas rien. Mais c'était hélas oublier que le programme Apollo était avant tout pour les gouvernants et l'opinion américaine un objectif exclusivement politique. Pour ceux-ci, le pa