Les morts des moonwalkers du programme Apollo (version 2022)
Un petit article qui ne sert à rien mais dont j'ai eu l'idée parce que ça n'allait me prendre que cinq minutes à l'écrire.
Il y a cinquante ans, douze astronautes américains ont marché sur la Lune. C'était il y a donc longtemps et les hommes qui ont accompli ce qui restera comme le plus exaltant moment de l'Histoire ont vieilli et, hélas mais fort logiquement, nous quittent les uns après les autres.
Il y a donc demain 31 ans, le 8 août 1991, disparaissait un premier d'entre eux et en hommage c'est ce qui m'a donné l'idée de faire cet article.
Note : l'article sera mis à jour bien évidemment lorsque, hélas, de nouveaux deuils arriveront et comprendra comme d'habitude également les deux marcheurs lunaires malchanceux d'Apollo 13.
Cette petite chronologie sera en deux parties, la première resituera les missions d'atterrissages lunaires et la seconde les décès des astronautes ayant foulé le sol sélène :
1969 : réussite des missions Apollo 11 et Apollo 12 sur la Lune.
1970 : échec de la mission Apollo 13 qui ne put se poser sur la Lune ; annulation des missions Apollo 18, 19 et 20 qui devaient déposer des astronautes sur la Lune.
1972 : réussite des missions Apollo 16 et Apollo 17 sur la Lune.
1991 : décès de James Irwin (Apollo 15) à l'âge de 61 ans.
1998 : décès d'Alan Shepard (Apollo 14) à l'âge de 74 ans.
1999 : décès de Charles Conrad (Apollo 12) à l'âge de 69 ans.
2012 : décès de Neil Armstrong (Apollo 11) à l'âge de 82 ans.
2016 : décès d'Edgar Mitchell (Apollo 14) à l'âge de 85 ans.
2017 : décès d'Eugene Cernan (Apollo 17) à l'âge de 82 ans.
2018 : décès de John Young (Apollo 16) à l'âge de 87 ans et d'Alan Bean (Apollo 12) à l'âge de 86 ans.
A l'heure où j'écris ces lignes, sur les douze marcheurs lunaires, il n'en reste que quatre qui sont encore en vie :
- Edwin Aldrin (Apollo 11), âgé de 92 ans.
- David Scott (Apollo 15), âgé de 90 ans.
- Charles Duke (Apollo 16), âgé de 86 ans.
- Harrison Schmitt (Apollo 17), âgé de 87 ans.
- James Lovell et Fred Haise (Apollo 13) qui devaient marcher sur la Lune ont respectivement 94 et 88 ans.
Espérons que certains seront encore là pour voir enfin de nouveaux astronautes marcher sur la Lune (ici et là) au cours des missions Artémis dont le premier atterrissage sur l'astre des nuits doit avoir lieu dans trois ans...
Peut-être, après que tous les astronautes sont morts, ils vont enfin admettre que l'homme n'a pas marcher sur la lune. Non, c'est vrai. Ils n'admettrons jamais car c'est encore une grosse machine à sous.
RépondreSupprimerAprès que les 400 000 personnes impliquées dans le programme Apollo soient mortes, c'est mieux, hein.
SupprimerAutant dire que le fait qu'un complot pareil ait pu rester secret pendant cinquante ans est hautement improbable.
Ils - et nous avec - ne l'admettrons que le jour où les conspirationnistes seront capable de nous sortir un argument qui ne soit pas démontable par cinq minutes de recherche ou qui demande plus de neurones que le suivi d'un épisode de Oui-Oui.
SupprimerUn truc qui m'agace c'est l'hypocrisie des conspirationnistes. Vous braillez des arguments qui se contredisent et vous inférez des trucs qui prouvent par vous-mêmes qu'ils y sont allés.
SupprimerGenre la formation de la Lune, même le plus idiot des conspirationnistes sait comment elle s'est formée. Idem pour la géologie lunaire, les astronomes amateurs conspirationnistes savent très bien que tel endroit sur la Lune a tel âge, et que c'est par extrapolation qu'on peut donner un âge aux terrains sur Mars, Vénus, Mercure, Pluton et j'en passe.
Donc à un moment, il faudrait savoir. Pourquoi dites-vous qu'ils n'y sont pas allés alors que vous connaissez vous-mêmes les enseignements scientifiques des missions Apollo ?
Niveau machine à fric, vous allez être déçu si vous pensez que ça fait tourner un max de fric. Si on replace les choses, c'est pas énorme : Apollo a coûté un peu plus d'un dixième de l'argent dépensé pour la guerre du Vietnam à la même époque et Artémis là va coûter à peine un tiers du plan voté hier par le Congrès.
SupprimerLe vol spatial n'est pas de lui-même rentable, les retombées financières sont de l'ordre des technologies développées. Comme l'ordinateur que vous utilisez qui n'existerait pas sans le programme Apollo, par exemple.
Financièrement c'est des missions presque à perte. Mais ça marche parce que ce n'est pas le but.
Cela dit, c'est bon pour l'industrie et l'innovation.
Mais le spatial comme machine à sous, c'est très peu vrai. C'est même tout le contraire, il faut sans cesse se battre pour avoir des budgets et faire ce qu'il y a à faire.
Apollo a été arrêté pour des questions d'argent et d'utilité politique (puisque ça n'en avait plus). On a fait mieux comme machine à sous qui engrange du fric à ne plus que savoir en faire.